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Le slam

Le slam est un art d'expression populaire oral, déclamatoire, qui se pratique dans des lieux publics comme les bars ainsi que dans les lieux associatifs, sous forme de rencontres. Ce genre de musique est né en 1984 lorsque Marc Smith, mit en place un jeu de poésie dans un club de jazz à Chicago. Il cherchait à donner un nouveau souffle aux scènes ouvertes de poésie en faisant participer le public aux scènes. Le slam permet aux gens d’exprimer leur goûts et idées librement. Comme un jeune a dit « Le slam me permet de tout déballer, de faire le point sur mes idées et d'en faire part aux intéressés, déclame, debout devant ses potes » Le rythme de slam, Parfois n’est pas très clair, on le trouve même un peu monotone. Peut-être, lorsqu’on écoute le slam sans parole, on le ne trouve pas beau du tout, mais quand on le écoute avec des paroles, on a vraiment un autre sentiment. A propos du parole, comme on a déjà dit le créateur, Marc Smith, avait voulu trouver une autre façon d’interpréter la poésie, bien sur la parole du slam est la poésie, autre façon de le dire, de le faire circuler, le slam renouvelle les habitudes de la poésie, pas toujours la meilleure mais avec de vraies bonnes surprises aussi, en tout cas c’est une nouveauté. Entre harangue et expression corporelle, le « slam » démocratise la poésie pour servir la communauté, D’ailleurs une belle chanson a besoin d’un bon interprète, c’est le slameur. Un slameur est très important pour un slam. Comment sont-ils, les slameurs?  Pour exprimer une chanson, les slameurs clamant, crient plutôt que chantent, ce qui compte c’est qu’ils crient avec plein de sentiments. Ils interprètent du fond de leur cœur. Pour flamber leurs humeurs du moment dans trois rimes bien balancées .D’habitude les slameurs portent tous l'accoutrement du buppie -terme censé désigner le yuppie black - ou du b-boy, qui en serait sa version plus populaire : casquettes de base-ball, jean surdimensionné, sweater ample, baskets multicolores aux couleurs criardes et aux semelles épaisses.  

Dans les années 80s, le slam s'est propagé beaucoup aux Etats-Unis. Maintenant il est en vogue en France, grâce à un slameur français, Fabien Marsaud, alias Grand Corps Malade. Parce que sa révélation, a défini le slam à nouveau « le slam, art d’expression populaire oral, né à Chicago et popularisé par Grand Corps Malade ». Depuis son apparition avec son premier album « Midi20 », le slam a commencé à circuler dans toute la France. Deux ans après« Midi20 »

Cet album écoulé à 700 000 exemplaires, il a sorti son nouvel album « Enfant de la ville ». Aujourd’hui, il est déjà devenu le chef de file des slameur, très connu dans le monde entier.

En France , le succès de Grand Corps malade suscite d'autres initiatives scéniques et discographiques chez les poètes déclamateurs de la scène slam française, qui s'épanouissaient, jusque-là, dans les cafés, théâtres et autres clubs. . Chaque mardi soir à 22 h 30, au café des Lucioles dans le 20e arrondissement de Paris, on dégage un coin de salle, on branche la sono et go ! Un poème dit, un verre offert, la poésie c'est l'ivresse ! Sous la houlette de Pilote le Hot, directeur artistique de Slam ... Depuis le succès de Grand Corps Malade, le slam s'échappe de plus en plus souvent des cafés qu'avaient investis les poètes déclamateurs du genre, pour se produire dans des salles de concert ou sur des platines CD. Les soirées de slam se tiennent au café littéraire d’aujourd’hui (le café littéraire est une autre nouveauté en France maintenant). Particulièrement au café culturel de Saint-Denis, « la scène slam la plus ancienne de France » selon Grand Corps Malade. 

Maintenant c’est aussi à l’assaut du rap, en fait ces deux genres de musiques se ressemblent un peu, mais la parole de slam est bien sur plus belle que celui de rap, en revanche, le rythme de rap est plus riche que celui du slam ? Comme Grand Corps Malade, l'un des plus connus de ces poètes déclamateurs, ils scandent des strophes a capella. Et pour comparer ces deux genres de musique, la magazine « Libération » a déjà interviewé les représentants les plus connus de ces deux domaines : Grand Corps Malade et Kery James, une icône du rap français. Ce qui est ironique, c’est que Grand Corps Malade sort son deuxième CD le même jour que celui de Kery James. On trouve qu’en tant de slameur, on lui reconnaît un talent d’auteur qu’on concède moins souvent aux rappeurs. Au-delà du rap et du slam, c'est avant tout une question de personnalité. A chacun sa nature, sa capacité à exprimer des sentiments. Si le rappeur avait eu l'envie et l'inspiration de Grand Corps malade pour écrire cette chanson, il n'aurait pas hésité. Il ne me l'interdit pas en tout cas. Mais c'est vrai que le rap s'enferme dans certains codes, et en sortir signifie s'exclure aux yeux de certains.